Rétrospectives des attaques subies par Yahoo
L’année 2014, Yahoo a connu une attaque informatique de grande envergure avec près de 500 millions de comptes piratés. Une grande partie avait été ouverte depuis le Royaume-Uni.
D’après l’Information Commissioner’s Office ou ICO, cet énorme piratage a condamné la grande firme jusqu’à 250 000 livres d’amende qui équivaut à 280 000 euros d’amende. Ce montant a été fixé au mois de mai dernier. Il a été reproché à cette entreprise d’avoir été incapable de protéger le compte de ces plusieurs millions de clients susmentionnés. Qui plus est, elle n’a pas été en mesure de bien garder les informations à disposition de la société.
Au début de l’année 2014, la grande firme Yahoo a créé de nombreux moyens de renforcement de la protection des données de ses utilisateurs. Mais pour l’ICO, ces mesures n’étaient pas satisfaisantes et surtout n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes. L’Information Commissioner’s Office ou ICO est en fait l’équivalent britannique de la CNIL ou Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Ce dernier a affirmé à travers un communiqué que Yahoo n’a pu éviter une fuite de données en adoptant des mesures techniques et organisationnelles qui n’ont pas été assez efficaces. Ce qui explique l’échec des moyens de protection mis en place.
D’importantes données personnelles des utilisateurs volées
En 2017, Yahoo a été racheté partiellement par Verizon et a été renommé Altaba. Ce dernier a fait savoir qu’ils ont été victimes d’un grand piratage en septembre 2016. Quelques mois plus tard, ils ont aussi annoncé que Yahoo a subi une autre attaque informatique en 2013. Lors de cette dernière,trois milliards de comptes utilisateurs ont été piratés.
Pendant l’attaque réalisée en 2014, d’après Yahoo, d’importantes données personnelles des utilisateurs ont été volées dont les noms, la date de naissance, leur adresse emails, leur numéro de téléphone ainsi que leur mot de passe.
D’après Yahoo, les pirates seraient liés à un Etat. Puis en 2017, quatre personnes ont été condamnées pour cet acte de vandalisme dont deux travaillaient pour le service de renseignement russe, FSB, et le troisième un hackeur canadien d’origine kazakhe. Celui-ci a plaidé coupable le mois de novembre de l’année 2017. Face à cela, il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement avec plus de 200 000 euros d’amende.
Yahoo a caché ce piratage et ne l’a révélé qu’en 2016. De ce fait, il a aussi été condamné à payer une amende de 35 millions de dollars par le gendarme américain de la Bourse.